dimanche 26 avril 2009

Château Larose-Trintaudon - Haut-Médoc

Qui n'a jamais vu Larose-Trindtaudon sur un catalogue de FAV ? Je sais qu'à l'automne dernier , il était encore un des vins d'appel de pas mal de GMS. Et comme le dis un membre du forum La Passion du Vin : Une FAV sans Larose Trintaudon, c'est comme une rentrée littéraire sans Amélie Nothomb !
Son étiquette, reconnaissable de loin entre 1000 lui assure une bonne vibilité dans les rayons. Pourtant, je note régulièrement des commentaires sont souvent peu élogieux à l'attention de ce cru Bourgeois.
Je sais aussi l'exigence des commentateurs de LPV, et il fallait donc que je me fasse ma propre opinion sur ce cru proposé à moins de 10€ chez Carrefour. Un saut sur 1855.com montre que cette même bouteille est proposée en primeur - millésime 2006 - au prix de 9,90€, livraison en juin 2009 (c'est donc le prix payé en mai 2007 !). Que s'est-il donc passé ?
Et puis j'ai décidé, chaque fois que ce sera possible, d'ajouter des photos de la bouteille dégustée. Je pense que cela peut apporter un plus surtout au niveau de l'état du bouchon. Evidement, pour un 2006, on pourra ici présumer que le bouchon sera impeccable.


Château Larose-Trintaudon - Haut-MédocChâteau Larose-Trintaudon - Haut-Médoc Etat du bouchon

Nom du vin : Château Larose-Trintaudon
Appellation : Haut-Médoc
Catégorie : Vin rouge
Millésime : 2006
Degré d’alcool : 13%
Bouchon : Liège, voir photo
Pays de production : France
Région : Bordelais
Prix : 9,90 €

En route pour la dégustation !
La bouteille est ouverte depuis bientôt 5 heures. Le vin étant particulièrement jeune pour un Bordeaux, j'avais décidé de l'ouvrir bien à l'avance afin que celui-ci offre un maximum de ces arômes.
La robe est rubis, tirant un peu sur le violet. Au nez, c'est typique du médocain. Sur les fruits noirs, les arômes qui émanent du verre sont délicats. Bref, c'est classique, un nez bien typé Haut-Médoc que l'on reconnait aisément.
En bouche, l'attaque est nette, mais voila, on cherche le fruit (je le cherche encore) et c'est dommage. J'aère largement le vin en bouche ce qui enveloppe un peu ses tanins mais point d'élégance et une certaine acidité. C'est un vin classique, allais-je écrire, mais c'est plutôt sans âme, que nous propose le Château Larose-Trintaudon. Du fruit, du bois à outrance ou des arômes désagréables feraient mon affaire, il donnerait au moins matière à décortiquer !
Allez, un petit plus, pour la légère persistance du vin dans le fond de la gorge pas désagréable.
Maintenant je m'interroge sur le potentiel de garde d'un tel vin, son acidité devant à mon avis s'atténuer avec le temps et lui permettant de tenir un peu dans la longueur. Si quelqu'un a déjà bu L-T dans un millésime ancien, je serai très heureux d'avoir son opinion.

...
Ayant regouté ce cru 24h après, je reprends ce billet. En effet même si l'acidité du vin se ressent toujours, je doit dire que celui-ci c'est quelque peu arrondi. Mieux, il s'est révélé beaucoup plus digeste sur un tournedos simplement grillé à la poêle ! Seul, le vin présente tous ses défauts alors qu'il agrémente sympathiquement une belle viande dans sa plus simple expression.

La note revisitée de LGDD pour ce vin : 11/20.

Et bien sûr, vos commentaires sont toujours les bienvenus.

Cheers, NL

lundi 20 avril 2009

Château Gloria - Saint-Julien

J'ai le souvenir d'une Château Beychevelle 1998 bu à Noël, ma première expérience des grands crus et quelle expérience ! Saint-Julien, une appellation qui fait rêver. Celle des Château Léoville Las Cases, Poyferré et Barton, Ducru-Beaucaillou, Gruaud-Larose et Talbot, et j'en laisse de non moins prestigieux. Un petit tour rapide sur StatWine m'indique que les Saint-Julien de 1999 sont à "Attendre, en évolution. La période prévisible de maturité est de 2018 à 2024." Des vins qui devraient attendre 19 ans pour atteindre leur maturité, voilà qui force la méditation et exige de travailler la patience. C'est cela que j'aime aussi dans le vin. Bon, pour la patience il faudra repasser et c'est d'un Château Gloria, Saint-Julien du millésime 1999, dégusté ce week-end que je vous propose le récit de dégustation.


Saint-Julien - Château Gloria

Nom du vin : Château Gloria
Appellation : Saint-Julien
Catégorie : Vin rouge
Millésime : 1999
Degré d’alcool : 12,5%
Bouchon : Liège, quasiment pas imbibé
Pays de production : France
Région : Bordelais
Prix : 22,85 €

Tout d'abord, un petit intermède sur le bouchon. Alors que la bouteille affiche maintenant 10 ans, le bouchons lui paraît avoir été apposé très récemment (il n'est quasiment pas imbibé). Si je prends une durée d'élevage du vin de 18 mois, le vin est en bouteille depuis maintenant 8 ans et j'imagine simplement que si la bouteille avait été entreposée à l'horizontale le bouchon ne paraîtrait pas si jeune (n'hésitez pas à me laisser un commentaire si vous avez des informations sur l'évolution du bouchon). C'est souvent un problème avec les vins achetés en supermarchés, on ne connait pas la manière dont ils ont été entreposés pendant toutes ces années (même si ceux-ci font actuellement de gros efforts, j'en veux pour preuve le récent article paru dans la RVF sur l'amélioration des rayons vin en grande distribution).
La bouteille est maintenant ouverte depuis près de 4h et 2-3 verres ont déjà été bus sur un lapin à la crème avec des pâtes, mariage qui s'est avéré absolument magnifique. C'est donc après le repas que je me pose avec mon carnet pour vous offrir ce billet.

La robe est sombre et pronfonde, très belle. Elle me fait un peu penser à du café filtre très dilué car les bord du disque arborent un très léger marron, quelle jeunesse tout de même. Au nez : puissance et grandeur ; vin très parfumé avec la force d'un flacon de parfum, notes de fruits, café, épices. En bouche, les notes inscrites sur mon carnet m'indiquent : équilibre parfait, tannins bien fondus, grande puissance. Un vin qui se développe en bouche de manière exponentielle et une belle longueure. Il tiendra encore une dizaine d'années sans problème à mon avis, il a ce j'appelle le goût des grands vins.

La note de LGDD pour cette très belle bouteille : 16,5/20.

Et bien sûr, vos commentaires sont toujours les bienvenus.

Cheers, NL

jeudi 16 avril 2009

Bad Boy - Bordeaux

Chers lecteurs,
Ce sont deux découvertes que je vous propose dans ce nouveau billet des Gouttes de Dieu. La première ce sont les vins de garage. Concepte apparu dans les années 90, les vins de garage se distinguent par la très faible quantité dans laquelle ils sont produits (l'ensemble de la production pouvant tenir dans un garage !) mais surtout par le soin qui est apporté à la culture des parcelles sélectionnées et à la vinification du vin. C'est Jean-Luc Thunevin* qui, le premier, a introduit les vins de garage ce qui m'ammène à ma deuxième découverte : la cuvée Bad Boy. Ce vin de garage, réalisé justement par Jean-Luc Thuvenin, est une appelation Bordeaux, 60 000 bouteilles sont produites chaque années. Je connaissais de nom cette cuvée et c'est à l'occasion d'un passage dans une très belle boutique - La maison des millésimes - boulevard Saint-Germain que j'ai pu en acquérir une bouteille.


Bordeaux - Bad Boy

Nom du vin : Bad Boy
Appellation : Bordeaux
Catégorie : Vin rouge
Millésime : 2006
Degré d’alcool : 14%
Bouchon : Liège
Pays de production : France
Région : Bordelais
Prix : 15 €

La bouteille est ouverte depuis deux heures lorsque le premier verre est servi. La robe est très sombre, presque noire, très belle et profonde. Le nez est explosif, il laisse apparaître des notes de fruits mûrs d'une très belle intensité. Je note aussi des arômes de pain frai et quelques légères notes mentholées. En bouche l'attaque est franche et les tanins bien fondus. Mom impression est que ce vin offre une typissité que j'ai déjà rencontré dans les vins du nouveau monde. Le vin en bouche offre un réelle explosion qui est très agréable et une légère astringeance, parfaite, qui assure une belle longueure sur le cassis. Ce vin d'appellation Bordeaux (simplement!) est tout bonnement délicieux, et cette rétro-olfaction qui n'en finit pas...

La note de LGDD pour ce vin de garage, le premier commenté sur ce blog : 16/20.

Et bien sûr, vos commentaires sont toujours les bienvenus.

Cheers, NL

* Ayant posté mon billet sur LPV, M. Thuvenin himself, répond sur son blog à un Internaute qui ne trouve pas mon commentaire à son goût !

jeudi 9 avril 2009

Château Gressier Grand Poujeaux - Moulis-en-Médoc

C'est déjà la fin du séjour et l'occasion d'écrire un nouveau billet sur un cru acheté aujourd'hui, toujours au Géant Casino près de la gare d'Arcachon. C'est une star des supermarchés que je choisis pour cette dégustation. Je dis star car je le retrouve très régulièrement dans les rayons des grandes surfaces ou dans les sélections de FAV. Vous l'avez déjà sûrement déjà croisé et peut-être même déjà gouté, un Cru Bourgeois exceptionnel pour accompagner le repas de ce soir : Château Gressier Grand Poujeaux.


Château Gressier Grand Poujeaux - Moulis-en-Médoc

Nom du vin : Château Gressier Grand Poujeaux
Appellation : Moulis-en-Médoc
Catégorie : Vin rouge
Millésime : 1999
Degré d’alcool : 12,5%
Bouchon : Liège imbibé sur 5 à 8 mm
Pays de production : France
Région : Bordelais
Prix : 13,80 €


La bouteille est ouverte depuis deux heures quand le premier verre est servi. La robe est pourpre et, dans le verre, de très légers reflets oranges transparaissent sur les bords sur disque. Trace d'évolution, le vin n'est pas tout à fait limpide. Au nez ce sont des senteurs de pruneaux, de café, de cuir, qui s'échappent ; d'ambre aussi, me dit Alexandra . Je perçois aussi un peu de cassis. C'est charmeur, un peu marqué par l'alcool au début. Par la suite l'alcool s'estompe et les arômes s'expriment d'avantage. En bouche, l'attaque est franche et les tanins bien fondus. La dominante très légerement acide est bien agréable mais le vin s'écrase rapidement et la finale est un peu décevante. La longueure en bouche est correcte.

La note de LGDD pour ce vin : 13,5/20.

Et bien sûr, vos commentaires sont toujours les bienvenus.

Cheers, NL

mardi 7 avril 2009

Château Lynch-Moussas - Pauillac

Venir à Arcachon est toujours l'occasion d'écrire des billets de dégustation. Je dois dire que les rayons vins des grandes surfaces environnantes sont souvent très bien fournis. On y trouve de belles bouteilles que je n'ai pas l'habitude de rencontrer au Champion à Paris. C'est lors d'une banale course au supermarché attenant à la gare d'Arcachon que je dégotte la bouteille de ce soir. Evidement la plupart des bouteilles en rayon sont proposées dans des millésimes trop récents. C'est alors que je tombe sur un Château Lynch-Moussas dans le millésime 2001. L'idée d'accompagner le repas du soir avec un 5ème cru classé pour moins de 20€ me plaît bien !


Château Lynch-Moussas - Pauillac

Nom du vin : Château Lynch-Moussas
Appellation : Pauillac
Catégorie : Vin rouge
Millésime : 2001
Degré d’alcool : 12,5%
Bouchon : Liège
Pays de production : France
Région : Bordelais
Prix : 19,85 €

Informations complémentaires : L'étiquette arrière indique les choses suivantes : Propriété d'origine des Comtes Lynch, le vignoble de Lynch Moussas est situé sur un terroir de Graves avec des veines d'argile. Son vin est riche, rond avec des tannins mûrs et une grande longueure.

Allons voir cela !

La bouteille est ouverte une heure avant le repas et le vin dégusté à la fin avec le fromage et le déssert. La robe est d'un rubis très profond sans trace d'évolution. Au nez, le bouquet est racé et bien développé. Je sens des arômes de vanille légèrement boisés et de fougère. Une peu de fruit aussi avec des senteurs de fruits rouges de la fraise peut-être. Le nez manque un peu de puissance ou j'en attendais simplement peut-être un peu plus. En bouche l'attaque est un peu fuyante, mais le vin présente une bonne matière et des tannins d'un velouté très agréable. La finale est bien avec ce que j'appelle le petit plus des grands vins. Les arômes persistent longuement en bouche sans assécher. Le plus de ce joli Pauillac : le plaisir immédiat important qu'il offre ; le léger moins : le petit manque de puissance.

La note de LGDD pour ce Grand Cru Classé en 1855, le premier décrit sur ce blog : 15,5/20.

Et bien sûr, vos commentaires sont toujours les bienvenus.

Cheers, NL

dimanche 5 avril 2009

Clos Laborie - Margaux

Alexandra et moi sommes invités samedi soir à un repas sur le thème "tour du monde des saveurs". Avant de nous y rendre, nous passons chez le caviste Nicolas qui se trouve à deux pas du lieu du diner. Hésitations, je prends un bouteille de Lalande-de-Pomerol, la repose, reste indécis devant une bouteille de Médoc 2006, trop jeune. Le vendeur est assez occupé, je ne peux donc pas vérifier si le "vous préférez quelquechose de doux ou de plus corsé" est une spécificité du Nicolas près de chez moi ou si cela fait partie de la technique de vente de la chaine ! C'est en nous dirigeant vers la caisse que nous tombons sur une sympatique bouteille de Margaux - Clos Laborie. Rapide recherche sur Internet : difficile de trouver des informations sur ce vin (n'hésitez pas à me laisser un commentaire si en avez !).


Clos Laborie - Margaux

Nom du vin : Clos Laborie
Appellation : Margaux
Catégorie : Vin rouge
Millésime : 2005
Degré d’alcool : 12,5%
Bouchon : Liège
Pays de production : France
Région : Bordelais
Prix : 17,40 €


Le vin est ouvert très peu de temps avant le repas, je me sers. La robe est d'une très belle couleur rubis, assez claire et brillante. A l'oeil le vin semble d'une douceure exquise. Au nez, ce sont de gourmands arômes de prune noires qui montent au nez. Je perçois un léger fumé très agréable qui tend vers des notes de cuir. Les notes délicates qui se dégagent diverges de la force des médocains, c'est l'élégence de Margaux. En bouche, le vin est bien équilibré, tout en finesse sur la framboise et la grenade. Belle longueure et rétro généreuse sur la confiture de fruits noirs. C'est donc un vin bien agréable que l'on a pu déguster ce soir et un Bordeaux à déguster sur le fruit que je ne laisserai pas vieillir 10 ans en cave.

La note de LGDD pour ce vin : 15/20.

Et bien sûr, vos commentaires sont toujours les bienvenus.

Cheers, NL

mardi 31 mars 2009

Château Duplessis - Moulis-en-Médoc

J'avais repéré un week-end que la chaine de cavistes Nicolas réalisait une opération nommé La Foire aux Bordeaux, il ne m'en faut pas plus pour qu'un soir en rentrant du boulot je n'arrête dans le magasin proche de chez moi. Je sais déjà à peu près ce que je veux mais, comme à mon habitude, demande conseil au vendeur. Rituel implacable, le vendeur me demande : "vous préférez quelquechose de doux ou de plus corsé", et comme toujours je lui réponds que j'en veux un bon ! Le problème chez les cavistes (et en grande distribution encore d'avantage) c'est que tous les vins sont bien souvent trop jeunes. Un Haut-Médoc de 2006 ou un Pomerol de 2005 (voir dégustation précédente), pourquoi pas, mais depuis que j'ai goutté aux Bordeaux plus agés, il n'y a pas photo que les trouve meilleurs : un bon petit Bordeaux de 8-10 ans dans un budget de 15-20€, c'est quand même pas la lune ! Il y a bien une bouteille de Château La Lagune 1970 qui trône dans le magasin, mais c'est hors budget. Je me rabats donc sur un Moulis - Château Duplessis - de 2004, le plus vieux de la selection, et accessoirement appellation pour laquelle je n'ai pas encore rédigé de billet.


Château Duplessis - Moulis-en-Médoc

Nom du vin : Château Duplessis
Appellation : Moulis-en-Médoc
Catégorie : Vin rouge
Millésime : 2004
Degré d’alcool : 12,5%
Bouchon : Liège très peu imbibé
Pays de production : France
Région : Bordelais
Prix : 11,80 €


La robe est profonde, d'un rouge sombre, le disque est violet : aucune trace d'évolution, le vin semble jeune et robuste. Le premier nez montre un belle jeunesse et une certaine force. Je n'arrive pas à deceler de senteurs particulières, mais paradoxalement je ne lui trouve pas une grande compléxité, c'est simplement que je retrouve pas de parfums identifiables. Le deuxième nez laisse apparaître de jolies notes boisées assez agréables. Assurément, le vin manque un peu de fruit, et je ne trouve pas l'explosion attendue à l'aération. En bouche, c'est légèrement tannique, mais pas astrigeant : comme il faut. Le boisé est plutôt agréable mais ca manque de fruits (peut-être cachés par ce boisé assez présent). Le tout est toutefois harmonieux et d'une bonne longueur.
Je m'en ressers un fond : il est mieux, plus arrondi, avec des arômes de fruits qui ressortent d'avantage, légère cerise. Toujours du boisé, la jeunesse encore et toujours.

Bref, un manque de fruit, c'est agréable mais la magie n'opère pas. J'aimerais le gouter avec 10 ans de plus.

La note de LGDD pour ce jeunot : 12,5-13/20.

Et bien sûr, vos commentaires sont toujours les bienvenus.

Cheers, NL

jeudi 26 mars 2009

L'Héritage de Chasse-Spleen - Haut-Médoc

Cette bouteille a été achetée sur Ebay, dans un lot avec son grand frère Château Chasse-Spleen. Ce deuxième attendra une petite dizaine d'années pour la dégustation. La bouteille à maintenant 5 ans ce qui, à mon avis, est une durée de garde correcte pour un second vin (je saurai plus tard que ce n'est visiblement pas le second mais le troisième vin du Château!).
Quand j'y pense c'est la première bouteille achetée sur Ebay que j'ouvre.
Je suis supris par l'appellation : Haut-Médoc. Château Chasse-Spleen étant un Moulis, je m'étonne que son second vin prenne une appellation différente. Un petit tour sur le net et je trouve cette information sur le site 2ndvins.com (n'hésitez pas à me laisser un commentaire si vous revelez une information innexacte) : "Le domaine de Chasse-Spleen développe plusieurs vins sur le domaine. Bien entendu le célèbre Château Chasse-Spleen, dont la lègende voudrait que se soit Baudelaire qui le baptisa,"L’Oratoire" qui est le second vin puis "l’Héritage", anciennement appelé "l’Hermitage" qui en est le troisième." Une partie des vignes de Chasse-Spleen doivent donc se trouver sur l'appellation Haut-Médoc, d'où l'appelation.

L'Héritage de Chasse-Spleen - Haut-Médoc

Nom du vin : L'Héritage de Chasse-Spleen
Appellation : Haut-Médoc
Catégorie : Vin rouge
Millésime : 2004
Degré d’alcool : 13%
Bouchon : Liège à peine imbibé
Pays de production : France
Région : Bordelais
Prix : 10 €


Le vin à une couleur sombre, profonde, je n'arrive pas à voir le fond du verre qui contient pourtant peu de liquide. La robe présente de jolis reflets, et tout au bord du disque c'est translucide comme de l'eau. Le vin a peut-être perdu un peu de l'éclat de sa jeunesse mais cela ne m'inquiète pas, au contraire.
La bouteille est ouverte depuis 2h, et le vin a gagné à l'aération : son bouquet c'est largement ouvert.
Le premier nez est très beau, sucré, sur des notes de fruits mûrs et de pruneau.
Le deuxième nez est encore plus expressif et harmonieux avec de la cerise et de petites notes de citronelle. En bouche, le vin est toute en finesse avec des tanins intégrés et une saveur de cerise.
La finale est un peu courte, dommage. Enfin, pas vraiment, car le plaisir est là. Plus important, il me donne envie de connaître le premier vin ! Je dis plus important car on ne peut malheureusement pas passer son temps à déguster des vins. Et l'imaginaire qui se développe entre deux dégustations est pour moi considérable.

La note de LGDD pour ce cru sympathique : 14/20.

Et bien sûr, vos commentaires sont toujours les bienvenus.

Cheers, NL

samedi 14 mars 2009

Château Tronquoy-Lalande - Saint-Estèphe

Un week-end à Arcachon, son Bassin, ses huitres, sa dune, tout cela me donne envie de reprendre mes notes de dégustation. Ce matin après un passage au marché de La Teste, je m'arrête chez CashVin, un caviste du coin qui possède une belle séléction de Bordeaux.
Le matin même j'ai fait quelques achats de vin sur Vente-Privée.com dont 3 bouteilles de Château Tronquoy-Lalande. Lorsque je tombe chez le caviste sur le même vin dans le même millésime (juste un tout petit peu plus cher) je décide d'en prendre une bouteille pour le goûter.


Château Tronquoy-Lalande - Saint-Estèphe

Nom du vin : Château Tronquoy-Lalande
Appellation : Saint-Estèphe
Catégorie : Vin rouge
Millésime : 2002
Degré d’alcool : 13.5%
Bouchon : Liège à peine imbibé
Pays de production : France
Région : Bordelais
Prix : 13,50 €

Informations complémentaires : L'étiquette arrière indique les choses suivantes : Sur les hauteurs de Saint-Estèphe, au Nord-Ouest de Cos, le Château Tronquoy-Lalande est aussi remarquable par la qualité exceptionnelle de son terroir que par le classicisme de sa charmante demeure.
Bien entouré par les grands crus de l'appellation, il n'est pas surprenant que ses vins en soient la fidèle expression : robe profonde, sombre et brillante à la fois. Le nez fruité et fleuri annonce l'intensité du vin. L'attaque franche se developpe sur une structure marquée par les tannins bien mûrs et caractéristiques de l'appellation qui assurent sa légendaire longévité.

Alors, c'est parti ! La bouteille est ouverte depuis maintenant plus d'une heure. Je décide sur les conseilles du caviste de ne pas trop l'aérer d'avantage et commence donc la dégustation. La robe est assez profonde sans signe d'évolution. Je n'ai pas le nez sur le verre mais je sens déjà ses effluves, c'est bon signe et ça me met en appéti. Le premier nez laisse apparaître ses senteurs de fruits mûrs, je ne saurais pas dire lesquels, peut-être le cassis, c'est agréable. Après aération dans le verre, c'est une belle explosion d'arômes. En bouche, c'est la longueur qui me marque particulièrement. Les tannins sont présents et le tout bien équilibré. Jolie rétro avec des notes fleuries qui envahissent le nez. Ce vin a ce petit goûts des bon (grand?) vin. Je retrouve du quelquechose présent dans les grands cru de Bordeaux que j'ai pu boire. Il gagnera, j'en suis sûr, à vieillir encore une petite dizaine d'année.
Composé à 48% de Cabernet Sauvignon, 48% de Merlot & 4% Petit Verdot c'est une belle surprise et je ne regrette pas mon achat du matin. Je vous donne rendez-vous pour une deuxième dégustation de ce vin en 2012, à 10 ans il aura encore gagné.

Une belle note pour ce beau cru au rapport qualité prix intéressant : 16/20.

Et bien sûr, vos commentaires sont toujours les bienvenus.

Cheers, NL

jeudi 23 octobre 2008

Moulins de Citran - Haut-Médoc

Ce soir, je passe au petit Franprix à côté de chez moi. J’adore les rayons vin des supermarchés ! Alors celui-là n’est pas très fourni, mais il reste quand même quelques bouteilles de la foire aux vins. Je connais, de réputation, le Château Citran, mais ai rarement entendu parler de son second vin : le Moulin de Citran. Il ne m’en faut pas plus, je le prends.

Moulins de Citran - Haut-Médoc

Nom du vin : Moulin de Citran
Appellation : Haut-Médoc
Catégorie : Vin rouge
Millésime : 2000
Degré d’alcool : 13%
Bouchon : Liège (quasiment intact)
Pays de production : France
Région : Bordelais
Prix : 10,40 €

La robe est pourpre avec des reflets violets, une belle robe de médocien. Le vin à 8 ans et paraît encore tellement jeune ! Le vin à été ouvert il y a un peu plus d’une heure. Je dois dire qu’au départ, le nez n’était pas intéressant du tout. Maintenant il s’est un peu plus ouvert mais reste toujours un peu décevant. Je décèle bien un arôme de mure…mais léger et de pot-au-feu assez drôle car un peu incongru. En bouche, le vin a un boisé agréable. Les tanins sont encore assez présents. Par contre le vin s’écrase rapide rapidement et la longueur n’est pas à la hauteur.
Bref, un vin légèrement décevant. Bon, pas désagréable à boire, faut pas pousser mais j’attendais un peu plus du deuxième vin de Château Citran surtout dans ce millésime.

Ma note pour ce vin : 10,5/20

Et bien sûr, vos commentaires sont toujours les bienvenus.

Cheers, NL