mardi 5 juillet 2011

Du millésime 2007

C'est les vacances !
C'est donc l'occasion de déguster quelques bon crus.

2007 est un millésime qui a la réputation d'être difficile. J'en ai quelques uns en cave mais peu comparé aux autres années.
J'ai eu l'occasion d'en boire ces dernières semaines. Voici un compte rendu de ces rencontres.
- Château Les Ormes de Pez - Saint-Estèphe - 2007 : un nez classique et joliment boisé pour un vin riche et élégant. Je le trouve très bon. Si j'en avais d'autre, je les boirais dans les 2 ans, car il est déjà bien (pour les amateurs de vin avec du boisé). 91/100
Château Les Ormes de Pez - Saint-Estèphe - Caillou de Valguy - Grave - 2007 : j'avais déjà fait un commentaire de ce vin il y a quelques temps. La bouteille est issue de la même caisse. Bien velouté à l'ouverture, aux tannins intégrés, il s'est décharné après une nuit d’ouverture (bouchon à moitié enfoncé à l’envers sur le goulot). 82/100

- Château Milens – Saint-Emilion Grand Cru – 2007 : c’est à mon pote Vincent et à sa femme Marie que je dois cette très belle dégustation. Opulent, charmeur avec des notes de fruits et fumées, il est déjà très beau. Une très belle bouteille. 94/100

Château Milens - Saint-Emilion Grand CruCe soir, on abandonne les 2007 : Château Tronquoy-Lalande – Saint-Estèphe – 2004. Un peu fermé à l’ouverture il commence à s’ouvrir. Je le trouve toujours aussi bon ! 89/100

Cheers, NL

mercredi 23 février 2011

Château Latour - Pauillac

Le week-end dernier Alexandra m'a offert la chance de pouvoir déguster un Château Latour 93. Et bien je peux vous dire que c'était vraiment magnifique ! Evidemment c'était ma première dégustation de ce "monstre" de Pauillac.

La robe affichait un très beau rubis, d’une belle jeunesse pour un vin de plus de 17 ans ; les bords du disque tiraient sur le bruns. Le bouquet se composait d'arômes racés de cuir, puis des notes de champignons et encore un peu de fruits (cerise peut-être). La bouche, toute en finesse et terriblement élégance, est magnifique. Tout est bien structuré ; les tanins, fondus. Ça avait vraiment de la classe : un Seigneur !

Cheers, NL


jeudi 17 février 2011

Baby Bad Boy - Vin de France

Dans la famille Thunevin, je voudrais le petit-fils : bonne pioche ! Et voila comment, lors d’un passage éclair à la Maison des Millésimes, boulevard Saint-Germain, je suis reparti avec une bouteille de Baby Bad Boy 2009.
J’avais déjà pu gouter le « grand frère » Bad Boy dans le millésime 2006. Il m’avait beaucoup plus.
La bouteille est ouverte pour le diner. Elle accompagne un menu des plus simples : une quiche avec une salade.
La couleur est profonde, le nez explosif. Une myriade de fruits que l’on croque en bouche. Les origines méditerranéennes ne font aucun doute. Je goutte moins le merlot. Le mariage me plaît. Bonne longueur en bouche avec persistance d’arômes agréables de fruits mûrs.
Ce vin est une petite balle de révolver ! 90/100

La bouteille affiche une appellation « Vin de France ». Or comme je lis régulièrement le blog de Jean-Luc Thunevin, je savais que le vin était un mélange de merlot de la région bordelaise et de grenache de Maury. Seulement aucune mention de cette double origine sur les étiquettes de la bouteille. Volonté marketing ? Ou contrainte réglementaire ?

Un coup de gueule aussi : le bouchon. Du liège aggloméré ! Baby Bad Boy n’est peut-être pas un vin de garde (en même temps a-t-on assez de recul pour le dire ?). Pour une bouteille payée 15€, j’ai été un peu déçu au moment de sortir le bouchon. Si Baby Bad Boy est destiné à être consommé rapidement, pourquoi ne pas carrément passer à la capsule à vis qui est de loin bien plus fun !

Baby Bad Boy 2009

Baby Bad Boy - Bouchon

Exit les buveurs d’étiquettes. Place aux buveurs de bouchons !

Cheers, NL

mercredi 16 février 2011

Ce blog change de style !

Après plusieurs mois de relâchement, il fallait que je trouve un nouveau souffle pour le faire vivre à nouveau. Je dois dire que le format que j’avais adopté n’était pas toujours adapté pour vous retranscrire mes expériences bachiques. Comment faire un billet entier (avec photo du bouchon et étiquette, s’il vous plaît !) lorsque l’on déguste un bon cru sur le coin d’une table au domaine ou sur un salon ? Des clins d’œil (et des coups de gueules !), quelques mots de dégustations, une photo, un conseil, bref, de la simplicité : voici la nouvelle ligne éditoriale de ce blog.
J’espère que vous prendrez plaisir à venir régulièrement. En tout cas n’hésitez pas à me laisser un petit commentaire. C’est avec plaisir (et assiduité, si possible) que je vous répondrez.
A très vite !

Cheers, NL

jeudi 1 juillet 2010

Cailloux de Valguy - Graves

Ce mardi, je me suis rendu au Château Valguy. L'objectif de cette visite était de rencontrer sur leur domaine les propriétaires : Guy et Valérie Loubrie. J'avais déjà pu les rencontrer à plusieurs reprises lors des dernières éditions du Salon des Vignerons Indépendants à Paris. Chaque fois, Guy Loubrie, m'avait proposé de passer à la propriété. En vacances sur le Bassin, l'occasion était trop belle.
La veille, j'appelais pour annoncer ma venue. Guy Loubrie m'indiquait que l’embouteillage de certains vins aurait lieu le lendemain et que c'était donc la bonne occasion pour une visite.Le lendemain, à 9h15, j'étais sur place (le GPS est, à mon avis, indispensable pour s'y rendre). L'accueil fût très chaleureux. Alors que l'embouteillage battait son plein, Guy Loubrie prit le temps de me faire visiter le chai et de répondre à toutes mes questions.
Après une dégustation de Cailloux de Valguy 2008 et de Château Loubrie 2008 directement tirés de la cuve, je pris quelques photos que je vous présente ci-dessous.

Caillou de Valguy embouteillage

Embouteillage du millésime 2008 de Cailloux de Valguy rouge et du millésime 2009 de Cailloux de Valguy blanc

Caillou de Valguy embouteillage

Les bouteilles pleines et bouchées effectuent un trajet de 4 minutes sur un tapis roulant. C'est le temps nécessaire pour que le bouchon se mette bien en place avant que les bouteilles soient couchées, au stockage.

Les bouteilles sont stockées dans de grands casiers en métal d'une capacité de 600 bouteilles (au premier plan). Elles y passeront 1 mois minimum avant le début de la commercialisation. On peut apercevoir Guy et Valérie Loubrie (les propriétaires), ensemble, au second plan.

Le Château Valguy (Sauternes) en cours d'élevage. Les fûts de Cailloux de Valguy se trouvent dans un chai à part. En effet, les levures présentes lors de l'élevage du Sauternes risquerait de relancer la fermentation des vins rouges.

Ma visite se termina naturellement par l'achat de quelques bouteilles de Cailloux de Valguy. Celui-là même qui m'avait tant séduit. Je vous propose donc aujourd'hui son billet de dégustation pour le millésime 2007.


Nom du vin : Cailloux de Valguy
Appellation : Graves
Catégorie : Vin rouge
Millésime : 2007
Degré d’alcool : 12,5%
Bouchon : Liège, voir photo
Pays de production : France
Région : Bordelais
Prix : 15 €

Le vin est ouvert depuis un peu plus de 3 heures. La robe affiche un joli rubis. Elle est limpide et brillante. Très joli nez fruité avec de légères notes boisées mais gourmandes, je ressens des notes de mûres et de prunes. En bouche l'attaque est comme je l'aime : toute en douceur. Le vin remplit la bouche telle du velours qui passe sur la langue. C'est le petit Jésus en culotte de velours, si vous me passez l'expression. C'est croquant. Les tannins sont parfaitement intégrés. La finale s'offre sur une touche de figue, et de châtaigne grillée peut-être.
Ce vin a un charme fou. Il plaira sans aucun doute aux amateurs et surtouts aux amatrices qui auront la chance de le découvrir.

La note de LGDD pour ce très beau vin : 16,5/20.

Et bien sûr, vos commentaires sont toujours les bienvenus.

Cheers, NL

dimanche 27 juin 2010

Château Béchereau - Lalande-de-Pomerol

Il y a quelques temps, je vous avais parlé d'un vin qui avait un valeur sentimentale particulière. Il s'agissait d'un vin, un Première Côtes de Bordeaux, que nous buvons lors des repas de famille. Je lierai toujours ce vin à mon grand-père paternel.
Aujourd'hui, c'est également un vin "de famille" dont je vous propose le récit de dégustation. Mon grand-père maternel se rendait régulièrement au Château Béchereau. Il en ramenait Bordeaux Supérieur, Lalande-de-Pomerol et Montagne Saint-Emilion. Achetés en cubiteners, je me souviens des remplissage des bouteilles, du collage des étiquettes puis du scellé à la cire rouge.
Au passage, je signale la découverte d'une nouvelle revue dédiée au vin : Vigneron. C'est très bien. Les photos sont très belles, les articles nombreux et intéressants. Une déception, la revue ne s'intéresse qu'aux grandes familles (Lurton, Cathiard, etc.) et aux grands domaines (DRC, Guigual, Pontet-Canet, etc.). Mais pour ce premier numéro, je suis conquis.




Nom du vin : Château Béchereau
Appellation : Lalande-de-Pomerol
Catégorie : Vin rouge
Millésime : 2004
Degré d’alcool : 13%
Bouchon : Liège, voir photo
Pays de production : France
Région : Bordelais
Prix : 10-12 €

Le vin est ouvert depuis 2h30 et s'est doucement aéré dans la bouteille.
La robe est très sombre, presque noire. Les bords du disques tirent sur un rubis très profond tangeants avec le marron. Le nez est flatteur. Je perçois des notes empyreumatiques (café, vanille, grillé,etc.) et de fruits des bois. Le nez est encore marqué par le bois.
L'attaque est franche. Le vin se déploie bien bouche. Il s'articule autour d'une structure tannique que l'on ressent. Bien intégrée, elle s'exprime avec finesse et douceure.
L'acidité est bien marquée sur la finale, un petit peu trop peut-être. Elle devrait, je l'espère, s'estomper avec le temps.

La note de LGDD pour ce vin : 14-14,5/20.

Et bien sûr, vos commentaires sont toujours les bienvenus.

Cheers, NL

jeudi 24 juin 2010

Château Chasse-Spleen - Moulis-en-Médoc

Je suis de retour à Arcachon. La motivation revient donc pour écrire un billet . Il y a quelques semaines, une dégustations de vins de Bordeaux était organisée chez Lavinia. J'y suis allé avec Vincent. C'était très bien.
J'ai eu la chance de rencontrer Céline Villars la propriétaire de Château Chasse-Spleen. L'échange fut chaleureux et intéressant. Céline Villars ne "fait pas des vins destinés à être collectionnés et jamais bu". Et alors que la campagne des primeurs 2009 a débuté, les grandes étiquettes ont quasiment toutes fait exploser les prix. Chateau Chasse-Spleen est à 20€. Bravo Céline Villars !


chasse-spleen étiquette

Nom du vin : Château Chasse-Spleen
Appellation : Moulis-en-Médoc
Catégorie : Vin rouge
Millésime : 2007
Degré d’alcool : 13%
Bouchon : Liège, voir photo
Pays de production : France
Région : Bordelais
Prix : 17,80 €

Alors. Avant d'entamer les notes de dégustation, un point sur le millésime. Certain d'entre vous diront qu'il s'agit là d'un infanticide caractérisé. Je suis d'accord. Mais voyez-vous, comme j'ai pu l'écrire à plusieures reprises sur ce blog, les supermarchés sont bien avares en vins ayant quelques années de garde, à leur apogée. Le Carrefour de La Teste du Buch ne déroge, malheureusement, pas à la règle.
Le vin est ouvert depuis plus de 3 heures maintenant. Il a parfaitement accompagné le repas de ce soir. Je m'en sers donc un verre pour rédiger ce billet.
La robe est très sombre, et les bord du disque d'un joli rubis tirant sur le violassé. Le nez est une belle expression des vins jeunes avec ses senteurs boisées, arômes de cassis et de grenade. Je bois une gorgée. L'attaque est franche. La longue aération a bien adoucie les tannins du vin qui m'apparaît corpulent, sans être massif ; charpenté mais pas rèche . Le tout est droit et d'une bonne longueure. C'est agréable et équilibré. L'acidité est donc présente ce qui laisse présager d'un bon potentiel de garde pour ce cru.
Ce vin a, bien entendu, été bu trop tôt. Il offre tout de même déjà un plaisir important. A ce prix, c'est définitivement une affaire.

La note de LGDD pour ce vin : 16/20.

Et bien sûr, vos commentaires sont toujours les bienvenus.

Cheers, NL

vendredi 11 décembre 2009

Clos Badon - Saint-Emilion Grand Cru

Je reviens d'une journée de visite dans le bordelais. Avec Alexandra, nous avons commencé par Sauternes et quelques bouteilles de Domaine de la Gauche, très sympas pour faire un cadeau en fin d'année. Les portes de Château Valguy étaient fermées, quel dommage ! Le très sympathique Guy Loubrie, que je rencontre chaque année au Salon des Vignerons Indépendants, m'aurait, j'en suis sûr, fait visiter son chai.
Puis, nous sommes allés déjeuner à Saint-Emilion, à L'Envers du Décor. J'ai connu ce restaurant, qui appartient à François De Ligneris, dans le livre Un américain dans les vignes dont je dis quelques mots ici. La cuisine, simple et bonne, accompagnée d'un verre de l'R de rien (un vin issu des nouvelles propriétés de F. De Ligneris) nous a bien plu (Entrée + Plat ou Plat + Dessert à 19€).
Passage à la boutique de J.L Thunevin, L'Essentiel, et achats de quelques bouteilles supplémentaires (dont celle dont les notes de dégustations sont décrites ci-dessous). Les prix sont corrects, le vendeur, Carlos, très sympathique et de bon conseil : une bonne adresse.
Notre périple s'achève par un passage au Château Vachon où nous achetons quelques bouteilles pour l'oncle d'Alexandra (eponyme du Château !) et enfin par le Château Béchereau où, malheureusement, nous trouverons les portes fermées (je précise que nous n'avions pas annoncé notre venue).
De retour au Pyla, nous préparons le repas du soir et j'ouvre le Clos Badon 2001 acheté à l'Essentiel à Saint-Emilion.




Nom du vin : Clos Badon
Appellation : Saint-Emilion Grand Cru
Catégorie : Vin rouge
Millésime : 2001
Degré d’alcool : 13,5%
Bouchon : Liège, photo à venir
Pays de production : France
Région : Bordelais
Prix : 35 €

Le vin est noir, impénétrable et laissant déjà préssentir une grande concentration. Afin d'apercevoir la robe et le disque du vin par transparence, je place le verre à quelques centimètres d'une ampoule : magnifique rubis, d'une grande profondeur.
Le nez : tout d'abord, je suis marqué par sa puissance, son côté racé mais gourmand. Pour les arômes, c'est un tourbillon de fruits noirs, de fraise, de notes boisées, de pain grillé.
La bouche : l'attaque est franche est le vin se déploie comme du velour. Les arômes sont très concentrés. D'un bon équilibre, il passe sur le fond des joues comme une étoffe de soie sur la peau. Sa puissance se montre ensuite. Sa structure et ses tanins affirmés sont d'une très grande classe.
Finale sur la pâte d'amande, le Calisson d'Aix, c'est ce qui m'est tout de suite venu à l'esprit. C'est droit, élégant, et terriblement bon.

La note de LGDD pour ce vin : 17/20.

Et bien sûr, vos commentaires sont toujours les bienvenus.

Cheers, NL

lundi 23 novembre 2009

Duc de Tutiac - Premières Côtes de Blaye

Samedi, c'est le Salon. Après hésitations et incertitudes, j'irai quand même y faire un tour.
Je n'ai pas grand chose à dire sur mon actualité bachique. Dernières dégustations qui ne figurent pas sur ce blog. Pommard 1er Cru du Château de Meursault, millésime 2004, le vin commençait vraiment à s'ouvrir quand le dernier verre fût servi. C'est un grand vin, c'était un régal, tout de même. Aussi, un Chinon de chez Charles Joguet - Varennes du Grand Clos - 2002, après en avoir tant entendu parlé dans le livre de J. Nossiter. Alors, ce n'est plus Charles, lui même, qui vinifie, mais c'était très bon, très aromatique.
J'ai commencé Le Vin français un chef-d’œuvre en péril d'Alexandre Rougé. Les propos liminaires sont désordonnés. J’espère que ca ne va pas tourner en imprécation littéraire. Je vous en dirai plus quand j’aurai d’avantage avancé.


Duc de Tutiac - Premières Côtes de BlayeDuc de Tutiac - Premières Côtes de Blaye - Bouchon

Nom du vin : Duc de Tutiac
Appellation : Premières Côtes de Blaye
Catégorie : Vin rouge
Millésime : 2006
Degré d’alcool : 12,5%
Bouchon : Liège, voir photo
Pays de production : France
Région : Bordelais
Prix : 6 €

La bouteille est ouverte depuis 2 heures, lorsque j'allume l'ordinateur pour écrire de billet. Un verre a été bu avec le repas.
La robe brille d'un beau rubis. Elle est limpide et profonde, gourmande.
Beau nez, d'une intensité aromatique ample. La finesse du bouquet me laisse présager une proportion de merlot importante dans ce vin. Je sens de la vanille, des fruits rouges et quelques notes de terre.
En bouche, l'attaque est franche, le vin se développe bien. Il déploie du pruneau, du pain d'épice. Structure toute en finesse et texture aérienne et fraîche pour ce nectar délicieux. Les tannins sont toutefois assez lisses.
La finale est élégante et enlevante. D'une acidité simplement marquée, comme il faut.

Belle suprise et rapport qualité/prix canon ! Comme d'habitude, si j'osais.

La note de LGDD pour ce vin : 14/20.

Et bien sûr, vos commentaires sont toujours les bienvenus.

Cheers, NL

mercredi 4 novembre 2009

Château Belgrave - Haut-Médoc

J'achète beaucoup de bouteilles aux enchères sur eBay. Enfin, j'en ai acheté beaucoup. Je me suis un peu calmé. A chaque achat j'ai quand même une petite appréhension. Est-ce un vrai, pas une contrefaçon ? Dans quelles conditions a-t-il été gardé ? Finalement, j'ai acheté mais j'ai très peu goutté. Donc en passant chez ma soeur, il y a quelques jours (car c'est là-bas que ce trouve une partie de mon stock), j'ai ramené un bouteille achetée sur le site d'enchères une année plus tôt. Je crois bien que c'est le premier Grand Cru Classé donc j'ai fait l'acquisition.
En lecture en ce moment : Un Américain dans les vignes de Robert V. Camuto ; très bien. Un journaliste Américain conte ses pérégrinations dans les terroirs français. Son approche du vin est, je trouve, pertinente et intéressante, à la rencontre des vignerons et de leurs terroirs, sans tomber dans le terroirisme.
Je commence à recevoir des invitations pour le salon des vignerons indépendants. La date est, quand même, assez mal choisie puisqu'à un mois de Noël une bonne partie de mon budget est consacré aux cadeaux. Pourquoi ne pas le décaler en janvier !? J'irai quand même faire un tour acheter, traditionnellement, trois bouteilles de Château Valguy. J'espère qu'ils y seront, leur sauterne est terrible et je pourrai alimenter ma verticale du château avec le millésime 2007.


Château Belgrave - EtiquetteChâteau Belgrave - Bouchon

Nom du vin : Château Belgrave
Appellation : Haut-Médoc
Catégorie : Vin rouge
Millésime : 2002
Degré d’alcool : 13%
Bouchon : Liège, voir photo
Pays de production : France
Région : Bordelais
Prix : 15,20 €

J'ouvre la bouteille. Le vin n'est pas aéré et directement versé dans de grands verres à vin dans lequel je le ferai longuement tourner.
La robe est rouge sombre, presque de couleur sang, aux reflets violets. Le nez est puissant, principalement dominé par des notes empyreumatiques : la vanille, la réglisse, le chocolat. Le fruit est présent, il s'exprime bien à l'aération : sur les fruits rouges, et la banane peut-être.
Gorgée. L'attaque est franche et fraîche. Le vin est très élégant. Ses tannins, bien présents, mais qui s'expriment déjà tout en rondeur, qui l'enveloppent, lui donnent un caractère racé vraiment plaisant. Tabac, épices, fruits rouges composent les arômes de ce vin droit et sans chichis.
Il est bien équilibré dans son déploiement en bouche, et son acidité qui ressort en finale lui assure une belle longueur. La persistance de la prune en bouche est tout à fait exquise.

La note de LGDD pour ce beau vin qui tient son rang du Grand Cru Classé, sans aucun doute : 16,5-17/20.

Et bien sûr, vos commentaires sont toujours les bienvenus.

Cheers, NL